La durée de la douleur après une opération à l’épaule

L’épaule est une articulation composée de l’omoplate, de l’os du bras ou humérus et de la clavicule. Ce sont ces trois os reliés par quatre autres articulations qui permettent à l’épaule d’être stable et flexible. L’immobilisation prolongée, la fracture et la vieillesse sont à l’origine des blessures ou des douleurs vives ressenties par un individu. L’arthroscopie est la plupart du temps pratiquée pour traiter les lésions ou maladies de cette articulation. Il est normal de ressentir de la douleur après l’opération, toutefois découvrons le temps que met cette douleur avant de disparaître.

Combien de temps met la douleur après une arthroscopie de l’épaule ?

Les gestes et certaines positions du corps sont possibles avec une épaule en bonne santé. Lorsque celle-ci est malade, cela impacte le corps. L’arthroscopie ou chirurgie de l’épaule est douloureuse selon certains patients. L’évolution de la douleur postopératoire n’a cependant pas encore été un objet d’étude. C’est pourquoi il est difficile de donner avec exactitude la durée de la douleur après ce type de chirurgie de l’épaule. Ce qu’il faut savoir c’est que, la douleur post opératoire immédiate n’est pas la même que la douleur préopératoire (avant l’opération). Elle est moins douloureuse, c’est-à-dire qu’après l’opération le patient ressent moins de douleurs que lors de ses premières visites médicales. 

De ce fait, l’arthroscopie d’épaule agit efficacement sur la douleur. Les premiers jours après l’opération, le patient ressent de la douleur lors de la réparation des coiffes des rotateurs. Cette douleur est prise en charge dans le cadre d’une chirurgie ambulatoire. Elle s’estompe au fil des jours sous l’effet des antalgiques. La période de récupération après une arthroscopie de l’épaule est rapide et non douloureuse.

Quelles sont les fonctions de cette articulation ?

L’épaule est très sollicitée quotidiennement, que ce soit pendant des activités ménagères, professionnelles ou sportives. Elle est composée de trois articulations : 

• La gléno humérale, une articulation logée entre l’humérus et l’omoplate ;
• L’acromio-claviculaire (omoplate et clavicule) ;
• La sterno-claviculaire (clavicule et sternum).

Autant l’épaule est sollicitée, autant elle est exposée aux traumatismes (choc, fractures) et aux blessures musculaires (déchirure, contraction, élongation).

Quelles sont les différentes pathologies de l’épaule ?

L’épaule est sujette à de nombreuses pathologies toutes aussi douloureuses les unes que les autres. De nombreux facteurs sont à l’origine de ces pathologies. L’usage excessif de cette articulation dans les activités sportives, les travaux domestiques ou les activités professionnelles. Il y a aussi l’âge, une rééducation qui a échoué, le diabète, etc. Les courbatures régulières accompagnées de douleurs, le manque de flexibilité, les picotements, l’enflure et l’engourdissement sont quelques symptômes permettant de reconnaître une pathologie de l’épaule. Parmi ces pathologies, figure :

• L’arthrose ou omarthrose de l’épaule : dans ce cas, le patient n’est plus capable d’effectuer les gestes simples du quotidien. Il est ici question d’épaule gelée ou d’épaule immobilisée. Deux types d’arthroses sont à distinguer ici : l’arthrose d’épaule avec destruction de la coiffe des rotateurs et l’arthrose d’épaule avec coiffe des rotateurs intacte. L’opération chirurgicale pratiquée ici est l’arthrolyse. Elle est réalisée lorsque l’arthroscanner met à jour tous les symptômes.
• Les tendinopathies : elles sont encore appelées tendinites. C’est la déchirure des tendons de la coiffe des rotateurs qui est à l’origine de l’inflammation et du gonflement de cette articulation. C’est une maladie qui touche les personnes âgées de 40 à 45 ans et dont la douleur est le plus souvent nocturne. Elle est différente d’une capsulite.
• L’instabilité de l’épaule : cette pathologie se manifeste à la suite d’une épaule déboitée ou une luxation épaule. Une épaule instable est douloureuse et cela réduit les mouvements quotidiens du patient. Un kinésithérapeute est recommandé dans ce cas. Une consultation est nécessaire dès l’apparition des premières douleurs, et plus encore lorsque celles-ci deviennent régulières.

Comment procéder avant une opération de l’épaule ?

Lors de la consultation, le médecin ou le spécialiste cherchera en premier lieu à connaître votre historique médical. Il procédera ensuite à un examen physique, une palpation de votre épaule. Les examens d’imagerie seront également nécessaires pour confirmer le diagnostic. La radiographie va permettre d’avoir une idée de l’état général de l’articulation, vérifier si c’est une fracture ou une arthrose. 

D’autres examens comme l’IRM, l’échographie ou l’arthroscanner seront demandés. L’intervention chirurgicale est la dernière option, mais avant cela, la mise au repos de l’épaule est recommandée dans certains cas. En plus, des antalgiques, des anti-inflammatoires sont prescrits au patient, de même que des injections de cortisone.

Comment se passe cette intervention chirurgicale ?

Actuellement, la majorité des opérations de l’épaule sont faites sous arthroscopie. Cette intervention chirurgicale de l’épaule est pratiquée sous anesthésie péridurale ou sous anesthésie générale selon les différents cas. C’est une chirurgie mini invasive qui consiste à introduire une caméra (arthroscope) à l’intérieur de l’articulation. Celle-ci va examiner, diagnostiquer et réparer l’articulation. Elle va laisser de petites incisions donnant lieu à de toutes petites cicatrices. Les pansements à la suite de cette opération sont faits par une infirmière après 2 jours pendant 21 jours. Puis, s’ensuit une rééducation spécialisée. Le glaçage de l’épaule est une méthode utilisée pour diminuer l’hématome postopératoire. Plusieurs chirurgies arthroscopies existent :

• L’arcrymioplastie : cette intervention est fréquente en chirurgie orthopédique. Elle consiste à enlever de votre articulation une épaisseur d’os responsable de l’inflammation de vos tendons. Le patient retrouve progressivement l’usage de son épaule à la fin de l’opération.
• L’arthrolyse : le chirurgien pendant l’opération injecte grâce à une arthro-pompe un liquide stérile qui lui permettra d’avoir une vue claire. Cette opération permet de nettoyer l’épaule, c’est-à-dire enlever les cicatrices qui la bloquent, éliminer la raideur invalidante et lui redonner sa mobilité. L’opération dure environ 1 heure.

L’arthroscopie est aussi recommandée pour traiter :

• Les calcifications ;
• Les lésions de la coiffe des rotateurs ;
• Les tendinopathies du biceps ;
• Les instabilités ;
• Les libérations nerveuses ;

L’arthroscopie est aussi utilisée pour un cartilage endommagé et pour le retrait des tissus enflammés.

L’opération de l’épaule ou arthroscopie est une intervention réalisée à partir d’une caméra. Des lésions nerveuses, des infections et des hémorragies peuvent survenir, mais ceux-ci sont rares. Dans certains cas, le patient peut ressentir une raideur articulaire. L’arthroscopie est une opération qui a moins de risques par rapport à une opération ouverte. 

Conclusion 

Après une opération de l’épaule, la douleur disparaît progressivement. La période de guérison varie selon les cas. Des exercices réguliers avec un physiothérapeute faciliteront la rééducation de cette articulation. Une hygiène de vie est à respecter, les gestes répétés du coude et du bras doivent être limités. Faites des étirements avant le début d’une activité sportive. Ces gestes mettent à l’abri de nouvelles fractures ou blessures de l’épaule.