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Comment faire pour avorter en étant mineur ?

Comment avorter quand on est mineur

L’avortement est une interruption volontaire du processus de gestation. Le phénomène est très présent ces dernières années et dans certains pays, nous constatons même une légalisation de l’avortement. C’est le cas notamment de la France qui s’est permis de légaliser l’avortement pour la femme majeure et même chez les mineures. Cette interruption volontaire de grossesse ou IVG peut donc désormais être pratiquée dans un centre de santé par un médecin traitant accompagné d’une sage-femme. La loi autorise en effet toutes les femmes enceintes, quel que soit leur âge à avorter, même si vous êtes mineure. Il est cependant judicieux d’avoir le consentement des parents et de la loi avant d’engager les démarches d’interruption de grossesse surtout qu’il existe plusieurs méthodes pour provoquer un avortement.

Sommaire

Les démarches à faire avant l’avortement

L’âge auquel vous êtes considéré comme mineur varie généralement en fonction du pays dans lequel vous résidez. Vous êtes considéré comme mineur en France par exemple lorsque vous avez moins de dix-huit ans. Il existe donc pour cette catégorie de personnes, des démarches préalables avant l’engagement d’un processus d’avortement. Il existe particulièrement deux consultations pour les femmes mineures. La première consultation est obligatoire et se fera généralement par un médecin traitant ou une sage-femme

Cette sage-femme est choisie par l’établissement de santé qui pratiquera l’avortement. La patiente formulera donc sa demande et recevra toutes les informations nécessaires pour enclencher le processus d’avortement. Ces informations concernent généralement les différentes méthodes d’IVG, les différents centres de santé habilités à pratiquer cela et les risques potentiels. C’est généralement l’occasion de parler du sujet de contraception et de certaines maladies sexuellement transmissibles.

Le médecin doit immédiatement diriger sa patiente dans d’autres hôpitaux s’il n’a jamais pratiqué d’IVG. Il est dans l’obligation de recommander des centres aptes à pratiquer un avortement. Le médecin pourrait aussi conseiller un entretien psycho-social qui devra être dirigé par une conseillère conjugale. Il faudra donc prendre rendez-vous avec la conseillère conjugale bien avant sachant qu’il se déroulera dans un centre de planning familial. Les sujets évoqués durant cet entretien concernent le plus souvent la sexualité et la maternité. 

Cet entretien est une forme de suivi psychosocial. La deuxième consultation consistera à renseigner la patiente sur le déroulement de l’IVG après avoir eu un délai de réflexion. La personne chargée de pratiquer l’IVG devra recueillir le consentement de la patiente de manière écrite dans un premier temps. Elle devra ensuite renseigner la patiente sur les différentes méthodes d’IVG et les bienfaits ou risques de chacune de ces méthodes. 

Les conditions d’avortement chez les mineures en Europe

L’avortement peut se faire à tout âge selon la loi de l’IVG en France, mais le consentement ou l’autorisation des parents ou des tuteurs légaux est nécessaire pour les mineures. Le fait d’interrompre une grossesse pour les jeunes femmes mineures inclut donc une autorisation parentale durant toutes les démarches d’expulsion de l’embryon. La jeune femme pourrait se faire accompagner dans sa décision de se faire avorter par la personne majeure de son choix en cas de refus de ses parents.

Elle devra donc garder le secret pendant tous les actes médicaux concernant l’IVG comme l’anesthésie locale et la chirurgie. Les mineures désireuses de se faire avorter doivent généralement observer un délai d’avortement et celui-ci varie en fonction des pays de l’Union européenne. Il existe encore des pays où le droit à l’avortement est proscrit à l’instar de la Pologne, de Chypre, de l’Irlande et de Malte. Ces pays voient l’interruption volontaire de grossesse chez la femme enceinte comme tout autre crime ignoble condamnable et un délit d’entrave à la loi. 

Ils ne font donc aucune différenciation entre l’avortement avec des abominations telles que l’inceste et le viol. Le délai d’avortement dans la plupart des pays est fixé jusqu’à la douzième semaine de grossesse. La Hollande, le Royaume-Uni et l’Espagne l’autorisent jusqu’à la vingt-quatrième semaine de grossesse. Il existe des sanctions lourdes pour des personnes qui ne respectent pas ces consignes.

se faire avorter lorsqu'on est mineure

Les méthodes d’interruption volontaire de grossesse

Les jeunes femmes désireuses de se faire avorter peuvent procéder par deux méthodes qui sont la méthode chirurgicale et la méthode médicamenteuse. Le choix de la méthode dépend généralement de la femme mineure enceinte et de la loi. Un médecin ou une sage-femme pourrait vous donner d’amples informations durant la première consultation. La femme pourra donc après cette consultation, après avoir évalué les bienfaits et les risques de chaque méthode, faire son choix.

L’IVG est qualifiée de chirurgicale lorsqu’elle est pratiquée généralement jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse. Elle peut aller jusqu’à la seizième semaine et cela même en période d’aménorrhée qui renvoie au début des dernières menstrues. Il s’agit de réaliser l’avortement en aspirant l’œuf avec une canule introduite dans le col de l’utérus de la femme. Un médicament est pris par la patiente afin de dilater le col et faciliter la mise en place de l’appareil. Cette IVG peut être réalisée dans des établissements de santé sous anesthésie locale ou générale. 

L’hospitalisation dure généralement quelques heures et pour vérifier s’il y a des complications liées à l’opération, une visite de contrôle toutes les deux semaines est nécessaire. L’IVG médicamenteuse contrairement à l’IVG chirurgicale peut être réalisée jusqu’à la neuvième semaine dans des centres de santé comme à la maison. Il s’agit de faire expulser l’embryon par voie médicamenteuse à l’aide des comprimés prescrits par le médecin. Cette méthode ne nécessite aucune anesthésie. 

Les deux comprimés que la patiente devra prendre sont appelés mifépristone et misoprostol. La prise de mifépristone consiste à stopper le processus de la grossesse tout en favorisant les contractions et en permettant l’ouverture du col de l’utérus. Une prise de misoprostol viendra donc s’ajouter vingt-quatre à quarante-huit heures plus tard pour permettre l’expulsion de l’œuf avec des saignements et des douleurs atroces. 

Conclusion 

L’avortement chez les mineures dépend généralement des facteurs tels que la localisation géographique et le consentement des parents ou des tuteurs légaux. Il est cependant possible de voir de jeunes femmes mineures faire toutes les démarches sans l’autorisation de ces derniers et choisir une personne majeure elles même. Certains pays considèrent encore cette pratique comme un crime à partir d’un certain délai. Les méthodes les plus plébiscitées pour avorter sont l’IVG médicamenteuse et l’IVG chirurgicale qui ont un pourcentage de réussite plus qu’honorable.

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