Connu pour son effet psychoactif, le THC est une molécule dont la consommation est réglementée dans toute l’Europe. Drogue au même titre que la cocaïne, l’héroïne ou encore l’ectasy, certaines activités sont interdites de pratique sous son emprise. Il s’élimine cependant facilement du sang. Pour éviter d’être compromis, il est utile de connaître le temps pendant lequel il est présent dans le sang. Ceci permettra de passer les tests urinaires ou sanguins au moment adéquat.
Sommaire
La réaction du THC dans le sang
Le cannabis est une plante qui contient diverses molécules communément appelées cannabinoïdes. Ces derniers sont composés majoritairement de THC (delta -9 — tétrahydrocannabinol) qui est responsable des effets d’hallucinations et du cannabis CBD en minorité. Dans les produits dérivés du cannabis CBD, le THC ne doit pas excéder 0,2 % selon le législateur.
Lorsque vous ingérez le THC dans votre organisme, la molécule migre dans votre cerveau par la circulation sanguine puis agit sur votre corps entier. Cette molécule est liposoluble et se dissout donc dans les tissus adipeux ou elle s’accumule. Le métabolisme du THC se produit dans le foie. À ce niveau, les réactions métaboliques produisent deux métabolites à savoir le THC-COOH et le résidu THC. Le plus souvent, les professionnels de santé ne recherchent pas les résidus de THC dans le sang. Ils savent que ces résidus s’éliminent assez rapidement de l’organisme. Par contre, ils recherchent prioritairement le métabolite THC-COOH qui est stocké dans les graisses.
Les tests de dépistages du THC
Pour dépister la présence des substances psychotropes dans le sang, les laboratoires d’analyses font recours à plusieurs tests. Il s’agit notamment des examens médicaux sur la salive, les urines, le sang ainsi que les cheveux. Le but recherché par le test de dépistage est de confirmer ou infirmer si vous avez entre temps consommé le THC. Toutefois, toutes les méthodes de dépistage n’ont pas la même efficacité. Le choix d’une méthode dépend principalement des conditions de réalisation du test ainsi que le motif. Ainsi, pour un motif d’implication dans un accident les tests de dépistages seront différents comparativement à un motif de contrôle général.
Le test salivaire
Les tests salivaires sont les plus pratiques et les plus populaires. Ils sont réalisés pour la détection des stupéfiants dans le sang. Ils sont précis et nécessitent peu de moyens pour leur réalisation. Ces tests de dépistage sont effectués majoritairement dans le cadre de la sécurité routière. Dans ce sens, les policiers peuvent faire le dépistage salivaire après avoir vérifié la consommation d’alcool par le test d’alcoolémie. Dans la pratique, le THC se retrouve dans la salive au bout de 6 à 8 heures de temps pour un consommateur occasionnel. Mais lorsque vous avez une addiction, alors la molécule peut subsister dans votre salive pendant 24 heures à 8 jours.
Le test sanguin
Le dépistage sanguin du THC est plus précis et fiable comparativement aux tests salivaires. Il est le plus souvent utilisé par la commission médicale pour le retrait du permis de conduire. Lorsque le test est positif, le permis de l’automobiliste est annulé. Pour commencer, le contrôleur fait un prélèvement sanguin sur lequel il réalise des analyses médicales. Les résultats permettent de repérer le THC ainsi que le métabolite THC-COOH dans le sang. Dans la pratique, le THC est retrouvé dans le sang du consommateur occasionnel après 72 heures. Mais pour une consommation addictive, le THC peut durer un mois dans le sang. L’analyse sanguine est souvent utilisée lorsque vous êtes en infraction ou en situation illicite. De même, lorsqu’un conducteur fait un accident mortel, le tribunal correctionnel peut demander l’application du test sanguin.
Le test urinaire
Le dépistage du THC dans l’urine est utilisé pour tracer la présence d’une consommation très ancienne de la molécule. Le test d’urine est généralement utilisé lorsque vous êtes responsable d’un accident de circulation. En cas de positivité des résultats, vous pouvez avoir une sanction disciplinaire ou une amende. Pour une utilisation occasionnelle du stupéfiant, le test urinaire peut donner un résultat positif pour une consommation qui remonte à 6 jours. Pour un consommateur modéré du THC, le test urinaire montre la présence du stupéfiant pendant une durée de 12 jours. Pour une consommation régulière, la présence du THC s’observe pendant deux à trois mois.
Le test capillaire
Ces tests sont réalisés en cas de délit après une inspection de travail. Ils sont réalisés au laboratoire et permettent de détecter le THC après une consommation d’une durée de 3 à 4 mois. Un test positif pour entrainer une lourde décision pénale. Ils s’effectuent au niveau des cheveux.
Les facteurs qui influencent la rétention du THC dans le sang
Plusieurs facteurs agissent sur l’élimination du THC dans le sang. Il est donc difficile de prédire le temps de rétention du THC dans le sang. Ainsi, votre poids, votre mode de consommation du cannabis et la fréquence constituent des facteurs qui déterminent l’élimination du THC. De même, votre génétique, la pratique des exercices physiques ainsi que le métabolisme influencent également l’élimination du psychoactif.
Le mode de consommation du THC
Lorsque le canabis sativa est fumé, le principe actif de la plante pénètre facilement le sang par les poumons. Mais l’élimination du THC prendra assez du temps. Lorsque vous consommez le THC par inhalation, il est souvent détecté lors des tests de dépistages pendant 2 jours. Il peut être détecté après un mois pour les toxicomanes. Par ailleurs, lorsque vous consommez le THC à partir d’un produit dérivé comme l’huile, il est facilement éliminé de votre sang. Lorsque vous vapotez le THC ou vous utilisez une pipe pour fumer la drogue, la molécule est défilement élimner de votre sang.
Le dosage
Lorsque la quantité de THC consommée est importante, la molécule sera entièrement répandue dans le sang. Dans ce sens, il sera difficile à être éliminé de votre organisme. Outre cela, certaines variétés de chanvre sont plus concentrées en THC et font que la dose que vous inhalez est élevée dans votre sang.
La fréquence de consommation
La fréquence de consommation est plus déterminante dans l’élimination du THC dans le sang. Plus vous prenez le THC, plus il sera difficile à l’organisme d’éliminer la molécule. C’est pourquoi il est recommandé de consommer le THC modérément.
Le poids
Connu pour sa propriété liposoluble, le THC est habituellement accumulé dans les graisses. Ainsi, il reste plus dans les tissus adipeux. De cette manière, plus votre masse corporelle est grande, plus le THC sera difficile à éliminer de votre sang.
La génétique et le métabolisme
Certains organismes sont génétiquement dotés des enzymes qui permettent de catalyser rapidement la molécule du THC. Ceux-ci éliminent donc plus rapidement le stupéfiant que ceux qui en sont dépourvus. De même, les réactions métaboliques peuvent contribuer à diminuer le THC dans le sang.
L’activité physique
Si vous pratiquez des exercices physiques, vous aurez plus la chance d’éliminer le THC assez rapidement de votre sang. Ces activités sportives brulent les graisses de votre corps et vous permettent de transpirer par la sueur. De cette manière, le THC qui était stocké dans ces graisses sera éliminé.
Est-ce dangereux si le CBD se retrouve dans le sang ?
Le cannabidiol, plus communément désigné sous l’acronyme CBD, est une molécule dérivée du cannabis qui a suscité un vif intérêt au sein de la communauté scientifique pour ses propriétés thérapeutiques potentielles. Contrairement à son homologue psychoactif, le THC, le CBD ne provoque pas d’effet euphorisant ni d’altération cognitive. Mais une question persiste dans l’esprit du grand public : la présence de CBD dans le sang représente-t-elle un danger ?
Le corps humain dispose d’un système endocannabinoïde complexe qui interagit naturellement avec les cannabinoïdes tels que le CBD. Cette interaction est en grande partie responsable des effets du CBD. Dans le cadre des recherches menées, aucun effet secondaire grave n’a été directement attribué à la simple présence de CBD dans le sang. Les études ont suggéré une tolérance élevée au CBD chez l’homme, même à des doses conséquentes.
- Le CBD est liposoluble. Cela signifie qu’il se lie aux graisses du corps, et sa demi-vie est relativement longue.
- La présence de CBD dans le sang ne signifie pas nécessairement qu’il est actif, car il peut rester détectable pendant une période prolongée après la cessation de son utilisation.
- La nature liposoluble du CBD peut aussi expliquer pourquoi certains individus ressentent des effets plus prolongés que d’autres, en fonction de leur métabolisme.
Alors que l’absorption du CBD dans le sang peut ne pas être préjudiciable en soi, la combinaison avec d’autres médicaments pourrait entraîner des interactions. La prudence est recommandée lors de la consommation concomitante de CBD et d’autres médicaments, notamment ceux qui interagissent avec le foie. Il est toujours judicieux de consulter un professionnel de santé pour obtenir des conseils personnalisés et appropriés.
Malgré les inquiétudes naturelles, la plupart des recherches pointent vers une sécurité relative du CBD. Bien sûr, comme pour toute substance, le maître-mot reste la modération. Une consommation réfléchie et éclairée du CBD est la meilleure approche pour maximiser ses bienfaits tout en minimisant les risques potentiels. Si vous le souhaitez, sachez qu’il est possible de se fournir chez un grossiste cbd.