Les douleurs musculaires, ce n’est pas ce qui manque. Que l’on soit sportif du dimanche ou sportif professionnel, on en a déjà tous souffert. Courbatures, hernie. Des douleurs aux adducteurs encore plus. Il est d’ailleurs normal de se questionner sur la durée de ces dernières.
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C’est quoi les adducteurs ?
Avant de se pencher sur la douleur même de ces muscles, il faut déjà savoir de quels muscles il s’agit. Eh bien, les adducteurs ne sont rien d’autre que des muscles se situant à la face interne de la cuisse. C’est-à-dire à l’intérieur de la cuisse. Et donc des deux cuisses. Ces muscles sont liés à l’os du bassin séparant les jambes de l’abdomen, le pubis. Au total, ils sont cinq puisqu’ils représentent un groupe musculaire. Ils ont pour but de permettre l’adduction. Pour faire simple, ils servent à serrer les cuisses et favorisent également la flexion d’une jambe. Ils sont sollicités lorsque la hanche subit une certaine rotation.
Qu’est-ce que c’est qu’une douleur aux adducteurs ?
Il s’agit d’une douleur qui apparait lors d’un faux mouvement ou lors d’une activité sportive intense. Lors d’un marathon ou en exécutant un squat. Tous les sportifs en souffrent. Les footballeurs encore plus. Parce que dans un match ils subissent beaucoup de choses. Un claquage, une élongation ou une déchirure. Il n’est de ce fait pas rare de lire dans les journaux que le footballeur Neymar s’est blessé aux adducteurs. Encore appelée pubalgie, cette douleur est en réalité une lésion musculaire. Elle peut subvenir n’importe où. Pas seulement à l’intérieur de la cuisse. On peut aussi l’appeler tendinopathie ou tendinite quand elle est localisée au tendon. Toutefois, il faut retenir que la faiblesse musculaire n’est pas la seule raison de cette gêne musculaire. La mauvaise qualité de certains terrains d’entrainements se veut une des nombreuses causes.
Quels sont les symptômes d’une gêne aux adducteurs ?
La douleur aux adducteurs se découvre pour la première fois par une douleur vive. Elle se veut même brutale. Une fois l’effort physique terminé, on la ressent encore. On a tendance à croire qu’elle diminue un peu mais c’est là que ça devient douloureux. Quand les muscles sont mis en tension en montant les escaliers par exemple, la gêne réapparait et devient de ce fait permanente. Ce n’est pas pour rien que ce genre de blessures éloigne les sportifs de haut niveau de leurs sports des semaines durant.
Combien de temps dure cette douleur ?
C’est une question intelligente. Surtout après avoir lu toutes ces informations sur les adducteurs et les douleurs que ceux-ci promeuvent. Une réponse précise et concise n’est malheureusement pas disponible. Cependant, il est généralement observé qu’une douleur aux adducteurs dure environ 4 semaines. Et ce, si la période de repos est strictement respectée.
Comment soigner ou guérir une douleur aux adducteurs ?
Il n’existe pas de remèdes miracles pour les douleurs musculaires. Encore moins pour les muscles adducteurs plus précisément. Nonobstant cela, un médecin du sport tout comme un généraliste vous dira la même chose. Le repos. C’est le moyen le plus prolifique pour guérir d’une blessure pareille. Il faut donc réduire la fréquence de l’activité physique pour permettre aux muscles adducteurs de s’en remettre. Ce, jusqu’à ce les symptômes disparaissent. Dans le monde du sport, notamment dans le foot, un médecin du sport fera passer des examens au sportif. Un IRM particulièrement, pour voir s’il n’y a pas une éventuelle déchirure musculaire, une inflammation ou un gonflement. Et surtout pour s’assurer que le sportif n’a pas besoin d’une intervention chirurgicale. Il lui conseillera ensuite de se rendre chez un kinésithérapeute. Surtout si la douleur persiste. Après s’être reposé bien entendu. Le kiné se chargera de l’aider dans sa rééducation avec des massages à la jambe droite et de même sur la seconde jambe. Des étirements et une course à pied pour accélérer la cicatrisation. Dans le cas où vous ne serez pas sportif professionnel, le repos est une option à envisager. Le traitement médical consiste aussi en la prise de quelques antalgiques aussi. Mais s’il advenait que la douleur devienne aigüe, le mieux serait de consulter un médecin.

Astuces pour atténuer la gêne
Il faut déjà savoir que toute activité physique demande une phase de préparation physique. Ce n’est pas pour le plaisir que les sportifs procèdent à un échauffement avant de se mettre au boulot. Etirer les muscles permet de prévenir les déchirures et les crampes. Un footing aide également à préparer le corps à l’effort physique qui va suivre. La musculation est aussi une option à ne pas négliger. Muscler ses ischio-jambiers faciliterait la flexion du genou. Il serait donc d’usage de ne pas négliger l’échauffement.
Pour ce qui est des astuces, pour diminuer la douleur engendrée par les adducteurs, c’est très simple. Faites comme les sportifs. Mettez un bloc de glace dans une serviette et posez-là sur la cuisse droite ou gauche selon celle qui a subi la lésion. Cela contribuera à atténuer la douleur. Faites quand même attention à ne pas mettre le bloc de glace au contact de la peau. L’hydratation. L’organisme et les tissus principalement en ont beaucoup besoin. Ne manquez pas de vous hydrater. C’est très important.
Comment reprendre le sport ?
Après les semaines de repos, il faut songer à reprendre le sport en toute douceur. Des exercices d’étirement se veulent les plus appropriés. Avant et chaque activité physique, il est un exercice que vous pouvez pratiquer pour vous assurer d’éloigner les traumatismes. Asseyez-vous par terre et écartez les jambes. Vous pouvez vous servir d’un élastique pour cela. La jambe tendue, les mollets et le talon au sol, penchez-vous en avant. Penchez-vous jusqu’à ce que vous ressentiez une gêne. Cet exercice est idéal pour travailler les articulations. Mais aussi les hanches et les muscles abdominaux.
N’omettez pas d’inclure dans votre programme de sport, la musculature. Vous devez augmenter votre richesse osseuse. Les biceps, les abdos, les triceps et autres. Cela ne fera que vous aider à mieux vous préparer. Et bien évidemment, à éviter les blessures et lésions aux adducteurs.